De jour et de nuit, Georges Rousse parcourt le vaste palais social. Dans les chambres ou les salons des appartements, il ajoute des images aux images laissées par les habitants.
Par la photographie, il immisce une fiction artistique dans l’utopie sociale et domestique du Familistère.
Georges Rousse édifie finalement une épure d’architecture dans le vide de la grande cour et jette un nouveau trouble...
Christian Boustani suit Georges Rousse entre novembre 2014 et avril 2015 au cours de ses différentes sessions ; cinq mois au cours desquels le photographe-plasticien investit les appartements pour créer une dizaine d’œuvres. La réalisation s’attache tout autant à dévoiler le processus de travail de cet artiste singulier, qu’a faire exister le Familistère de Guise, et plus précisément l’aile gauche abandonnée par ses habitants depuis quelques années. Confronté à l’utopie sociale du lieu, Georges Rousse s’interroge sur son cheminement avec la rigueur et le détachement qui le caractérisent. C’est sur ce constant va et vient entre le réel de l’artiste au travail, et l’onirisme qui se dégage du palais social de jour comme de nuit, que se tisse la trame de ce documentaire de création.
Réalisation : Christian Boustani
Production : AnimaViva Productions / Sylvie Carlier
Maîtrise d’ouvrage : Syndicat Mixte du Familistère